La loi sur la sûreté nucléaire doit être renforcée plaide des groupes environnementaux
- Published on Tuesday, 08 March 2016 22:26
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L'APEHL est un des groupes signataires de la lettre ouverte à Trudeau
MONTRÉAL – Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre Trudeau, 14 groupes environnementaux ont demandé mardi le renforcement de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires au Canada.
Cette demande survient alors que l’on s’apprête à marquer le cinquième anniversaire de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon.
«Alors que d’autres pays ont accru l’indépendance et la transparence de leur organisme de réglementation nucléaire dans le sillage de Fukushima, le Canada, sous Harper, est allé dans le sens contraire. Il est temps que le Canada se ravise et affermisse sa législation en matière de sûreté nucléaire», a déclaré Shawn-Patrick Stensil, analyste principal des questions énergétiques chez Greenpeace Canada.
Les organismes exigent un examen parlementaire de la loi canadienne, rappelant que l’enquête sur l’accident de la centrale nucléaire japonaise a révélé «qu’il s’agit d’une catastrophe de cause humaine, attribuable à une réglementation déficiente de la part des instances gouvernementales qui ont ignoré le potentiel connu pour des séismes et tsunamis dans la région», peut-on lire dans la lettre ouverte.
Ils s’inquiètent aussi d’un éventuel manque d’indépendance et de transparence de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
«Nous sommes préoccupés que la CCSN soit devenue la meneuse de claque pour l’industrie qu’elle est censée baliser. À la lumière des leçons de Fukushima, nous exhortons le premier ministre à restaurer l’indépendance nécessaire à la CCSN afin qu’elle regagne la confiance publique», a soutenu Theresa McClenaghan, de l’Association canadienne du droit de l’environnement.
Uranium : un nouveau rapport documente la désinformation pratiquée par la Commission canadienne de sûreté nucléaire
- Published on Tuesday, 08 March 2016 22:14
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Communiqué de presse
le 3 mars 2016 Pour publication immédiate
Montréal – Le Regroupement pour la surveillance du nucléaire (RSN ou Canadian Coalition for Nuclear Responsibility) a aujourd’hui rendu public un rapport qui critique sérieusement une présentation faite le 22 janvier dernier par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) devant des membres du gouvernement du Québec. Intitulé «L’uranium au Québec : les faits et les conséquences», le rapport du RSN soutient que «la crédibilité de la Commission canadienne de sûreté nucléaire est sérieusement compromise» par des déclarations «biaisées et erronées» faites à l’occasion de la présentation du mois de janvier.
L’an dernier, le gouvernement du Québec a mis sur pied un comité interministériel pour étudier l’avenir de l’extraction de l’uranium dans la province. Le Comité revise le contenu et les recommandations du rapport du BAPE de 2015, rapport consécutif à uen enquête d’un an et qui recommandait que la province ne permette pas l’extraction de l’uranium dans un avenir rapproché (le BAPE c’est le Bureau des audiences publiques sur l’environnement).
Le 22 janvier, Mme Patsy Thompson de la CCSN assurait le Comité que les radionucléides relâchés dans l’environnement par les mines et les raffineries d’uranium ne sont pas toxiques, alors que ces radionucléides – tels que le radium, le radon et le polonium – sont tous des matériaux extrêmement toxiques. Elle a également affirmé que les mineurs d’uranium ontariens n’avaient pas plus d’incidences de cancers des poumons que les membres de la population en général, malgré une étude de 2015 subventionnée par la CCSN qui démontre précisément le contraire. Elle a soutenu devant le Comité que les résidus d’uranium ne sont pas plus problématiques que toutes les autres sortes de résidus miniers, contrairement aux conclusions mêmes de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
La critique du RSN, intitulée «L’uranium au Québec : les faits et les conséquences», démontre que ces affirmations, ainsi que d‘autres dans la présentation de la CCSN, sont fausses ou sérieusement trompeuses. «La présentation de la CCSN démontre un manque alarmant d’exactitude, de rigueur scientifique, d’équilibre et d’objectivité. C’est incompatible avec le rôle statutaire de régulateur de la CCSN», soutient Gordon Edwards, président du RSN et auteur de la critique.
La critique du RSN est disponible en anglais et en français sur le site de la RSN (CCNR) :
http://ccnr.org/CCNR_CNSC_BAPE_2016.pdf pour la version anglaise et
http://ccnr.org/CCNR_CNSC_BAPE_2016_f.pdf pour la version française
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Pour plus de détails, communiquer avec
Gordon Edwards, Ph. D., président du RSN
Bureau : 514-489-5118 Courriel : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
Regroupement pour la surveillance du nucléaire
(Canadian Coalition for Nuclear Responsibility)
53 Dufferin, Hampstead QC, H3X 2X8.
Uranium : La Commission canadienne de sûreté nucléaire rappelée à l’ordre
- Published on Wednesday, 02 March 2016 20:19
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Québec, le 2 mars 2016 -La Coalition pour que le Québec ait meilleure mine et MiningWatch Canada enjoignent la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) de cesser de faire des représentations qui s’apparentent davantage à du lobbyisme en faveur du nucléaire qu'à des interventions neutres et objectives, ce que lui commande pourtant son Code d’éthique et de déontologie, de même que la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaire.
La CCSN manque à son devoir de neutralité
Les organismes réagissent notamment à une analyse acheminée cette semaine par M. Gordon Edwards du Réseau pour la surveillance du nucléaire (RSN) au président de la CCSN, M. Michael Binder (version originale en anglais), (version français ). Cette analyse critique vertement le manque d’objectivité et d’impartialité dont a fait preuve la CCSN dans une présentation effectuée récemment par Mme Patsy Thompson au Comité interministériel québécois chargé de donner suite aux conclusions du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur les enjeux de la filière des mines d’uranium (rapport 308, 2015). « Ces dernières années, la CCSN en est venu à manquer de plus en plus souvent à son devoir de réserve par le biais de communiqués, lettres ouvertes ou allocutions en faveur de l'industrie nucléaire. La présentation donnée par Mme Patsy Thompson est la dernière en date, et non la moindre, puisqu'il s'agit carrément de tenter d'influencer la décision qui sera prise par Québec et qui relève de sa juridiction » affirme Dominique Bernier, coordonnatrice et co porte-parole de la Coalition.
Une présentation partiale et trompeuse
La critique de la présentation donnée par Mme Thompson a été développée par M. Gordon Edwards, un expert de longue date Réseau pour la surveillance du nucléaire. Selon lui, la présentation, truffée d’erreurs et de fausses représentations, omet des données scientifiques de base concernant les risques à la santé et à l’environnement des mines d’uranium. « Nous faisons nôtres les critiques de Gordon Edwards et jugeons qu'il est inacceptable que la Commission chargée de l'encadrement de l'industrie nucléaire manque à son devoir d’objectivité scientifique le plus élémentaire et soit incapable de fournir une information juste, complète et transparente. À l'aube de la commémoration du 5e anniversaire de la tragédie de Fukushima, nous n'en resterons pas là » conclut Ugo Lapointe, coordonnateur de MiningWatch Canada, co fondateur et co porte-parole de la Coalition.
La semaine dernière, huit organismes publiaient une lettre ouverte qui critiquait l’ingérence de la CCSN dans le processus de délibération du Comité interministériel québécois. Rappelons que le BAPE a clairement recommandé de ne pas aller de l’avant avec la filière des mines d’uranium dans le contexte actuel, étant donnée le manque d’acceptabilité sociale et les nombreuses incertitudes scientifiques et technologiques qui demeurent reliées à cette industrie.
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Pour information :
- Dominique Bernier, Québec meilleure mine, 418-570-3497
- Ugo Lapointe, MiningWatch Canada et Québec meilleure mine, 514-708-0134
La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! a vu le jour au printemps 2008 et est aujourd’hui constituée d’une trentaine d’organismes membres représentant collectivement plus de 250 000 individus, partout au Québec. La coalition s’est donnée pour mission de revoir la façon dont on encadre et développe le secteur minier au Québec, dans le but de promouvoir de meilleures pratiques aux plans social, environnemental et économique. Site :www.quebecmeilleuremine.org
Les membres actuels de la coalition : Action boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT) ▪ Alternatives ▪ Artistes pour la Paix ▪ Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) ▪ Association de protection de l’environnement des Hautes-Laurentides (APEHL) ▪ Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ▪ Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ▪ Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté ▪ Coalition de l’ouest du Québec contre l’exploitation de l’uranium (COQEU) ▪ Coalition Stop Uranium de Baie-des-Chaleurs ▪ Comité de vigilance de Malartic ▪ Conseil centrale CSN de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec ▪ Écojustice ▪ Eco-vigilance Baie-des-Chaleurs ▪ Environnement Vert Plus Baie-des-Chaleurs ▪ Fondation Rivières ▪ Forum de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM ▪ Groupe solidarité justice ▪ Les AmiEs de la Terre du Québec ▪ Justice transnationale extractive (JUSTE) ▪ MiningWatch Canada ▪ Minganie sans uranium ▪ Mouvement Vert Mauricie ▪ Nature Québec ▪ Professionnels de la santé pour la survie mondiale ▪ Regroupement citoyen pour la sauvegarde de la grande baie de Sept-Îles ▪ Regroupement pour la surveillance du nucléaire ▪ Regroupement vigilance mines Abitibi-Témiscamingue (REVIMAT) ▪Réseau œcuménique justice et paix (ROJeP) ▪ Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) ▪ Sept-Îles sans uranium ▪ Société pour la nature et les parcs (SNAP-Québec) ▪ Société pour vaincre la pollution (SVP) ▪ Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).Tous nouveaux membres bienvenus.